Les baptêmes religieux et civil sont deux cérémonies très importantes dans la vie d’un bébé ou d’un enfant. Le symbole d’un engagement fort de la famille et des parrains, même si la teneur de cet engagement revêt une dimension sacrée dans le premier qui est totalement absente dans le second…
Différences et points communs de ces cérémonies
Contrairement à un événement civil, le baptême religieux est un sacrement, un symbole de la foi catholique. Par contre, ces deux événements engagent bien tous les acteurs présents vis-à-vis de l’enfant – que ce soit la famille et les parrains, et marraines. Dans tous les cas, cette démarche spirituelle ou uniquement morale contribue à tisser une relation forte entre les protagonistes, nourrie d’échanges et de discussions menées tout au long de la vie de l’enfant et visant à l’accompagner dans chacune de ses décisions.
La foi, au cœur du baptême religieux
La principale différence entre un baptême civil et religieux se situe au niveau de la foi. À l’église, cette cérémonie symbolise l’entrée de l’enfant dans la religion. En mairie, il est placé par ses parents ainsi que ses parrain et marraine sous les valeurs républicaines.
Pour l’office religieux, cet événement fait l’objet d’une préparation avec un prêtre et le baptisé, ainsi que, le cas échéant, les parents s’il n’est pas en âge de faire cette initiation seul. Dans sa formule laïque à la mairie, il s’agit davantage d’un parrainage que d’un baptême : une cérémonie destinée à célébrer la naissance de l’enfant et à désigner le parrain et la marraine, chargés d’intervenir activement dans la vie de leur filleul.
Les engagements moraux de ces baptêmes
Un baptême religieux et civil engage chacun de ses participants d’un point de vue strictement moral et privé. À l’église, la famille et les parrains désignés formulent leur envie d’accompagner leur enfant et filleul sur le chemin de la foi chrétienne. Un soutien qui, au fil des années, se traduit par une relation d’échanges constants pour le guider dans ses grandes décisions.
Dans un événement civil, l’engagement des différents intervenants se situe aussi dans cette volonté d’accompagnement du bébé ou de l’enfant dans le respect des valeurs républicaines, par le biais de discussions nourries. Il s’agit aussi d’une marque de confiance des parents, envers les parrain et marraine : généralement, ils sont choisis, car ils correspondent aux valeurs défendues par le premier cercle familial.
La signification symbolique d’une médaille de baptême
Mené à l’église ou à la mairie, le baptême est l’occasion d’offrir un bijou à l’enfant, une médaille à symbole religieux ou de représentations neutres qu’il pourra conserver toute sa vie. Marquant le lien entre le parrain, la marraine et leur filleul, la médaille est riche de sens. Quelques exemples de médailles à symboles religieux sont disponibles ici : https://fr.arthusbertrand.com/medaille-bapteme/medaille-vierge
Les symboliques dans un office à l’église
Dans le cadre d’un baptême religieux, la figure de la Vierge Marie et celle de leurs saintes patronnes sont traditionnellement choisies pour une fille, quand on leur préfère la figure d’un ange, de Jésus ou d’un Saint pour un garçon. Chaque représentation se décline en de nombreux modèles : vues de profil (droit ou gauche), avec ou sans un doux sourire, un voile ou les mains jointes, la tête penchée avec les yeux baissés pour méditer ou au contraire, tournés vers le ciel pour traduire la confiance et l’espérance… Traditionnellement, le bijou est transmis à l’enfant lors du baptême après avoir été béni par le prêtre.
Les symboles laïcs des médailles de baptême
Pour un baptême laïc, la médaille des parrains et marraines peut revêtir d’autres symboliques – à travers celles des différents signes du zodiaque, celle de l’arbre de vie évoquant l’amour et la protection, les colombes pour la paix ou encore les soleils pour la vie, sans oublier les petits anges protecteurs… D’après la tradition, le parrain se charge d’acheter la chaîne et la marraine s’occupe de la médaille. Libre à eux de choisir de la graver du nom de l’enfant ou non.